Les îles Cayos Cochinos, un paradis

    Vu le mauvais temps de ces jours-ci, nous hésitions à faire cette sortie qui revient quand même à 50$ chacun. La météo ayant annoncé du beau temps, nous nous décidons. On ne le regrettera pas. À 7h ce dimanche 29 janvier, un véhicule vient nous chercher pour nous amener au point d'embarcation pour les iles. Une lancha pour une dizaine de personnes nous embarque. Pas facile pour le capitaine de franchir la zone de vagues. Il est aidé par deux autres personnes obligées de se mettre à l'eau jusqu'au cou pour maintenir le bateau perpendiculairement aux vagues. Après ils montent en vitesse dans le bateau, et la traversée commence. Nous longeons la côte, pour aller chercher 6 autres personnes directement à leur hôtel au bord de l'eau. On accoste à reculons. Une fois tout le monde embarqué, il faut recommencer l'opération. Bon, ça y est, cette fois on est bien parti.

      En un peu plus d'une heure on arrive aux premières îles. Il y a deux grandes iles entourées de 13 petits " cayos ". Premier arrêt sur Cochino Menor où il y a un institut de recherche marine. On nous montre un film sur les fonds marins et sur la population de ces iles, les Garifunas. On remonte dans notre lancha pour pas bien longtemps, on va faire du snorkelling. C'est le moment qu'on attendait. Heureusement il fait beau, les couleurs seront plus belles. Nous voilà nageant dans ce beau décor, au milieu des poissons et des gorgones. 

      Après ce bon moment de snorkelling, nous allons sur la plus grande île, où nous montons en haut du petit sommet pour voir la vue. Puis moment de baignade tranquille dans le lagon. Dernière île, la plus habitée, par des Garifunas. Nous y mangeons avec nos compagnons de bateau. Petit tour de l'île et du village où nous observons la vie de ses habitants. Les enfants se laissent facilement prendre en photos. On aura même droit à un petit concert improvisé par des gamins. On se baigne encore une dernière fois avant de prendre le chemin du retour. Le temps change, la mer est plus agitée, et on va recevoir pas mal d'eau au retour. À l'arrivée, il faut s'accrocher, la lancha fonce directe sur la plage, et l'arrêt est brusque. 

     Retour à La Ceiba dans un vieux taco tout bringballant. Tout est fermé, les rues sont vides ou presque....il reste les déchets du week end qui jonchent les trottoirs, et en plus il pleut. Nous avons du mal à trouver quelque chose d'ouvert, et finalement nous nous rabattons sur une"pizza hut" où nous achetons de quoi dîner, encore une fois, dans la chambre. Ce fut une superbe journée, et on a eu de la chance, le beau temps était de la partie.