Retour au Nicaragua
Aujourd'hui nous quittons le Honduras, ce pays qu'on dit super dangereux. Il ne nous est rien arrivé pendant ces 13 jours de visite, et on a rencontré des gens très sympas.
Il nous faudra 2 bus pour atteindre la frontière. On dépense nos derniers lempiras en mangeant dans un petit boui boui pour routiers. Pas de problème pour le côté hondurien, sauf qu'on doit payer une taxe en dollars, et qu'ils n'ont pas de monnaie, comme par hasard...
Par contre, du côté nicaraguayen, ça va être plus compliqué et plus long. Il faut aller faire des photocopies de nos passeports, le douanier nous pose plein de questions... Pourquoi on est là, combien on a d'argent locale, le nom de l'hôtel qu'on a réservé, et là, JL baratine, et on donne un nom pris dans le guide. En fait on n'a rien réservé comme d'habitude. On a peur qu'il téléphone à cet hôtel. Il regarde nos passeports au moins 5 fois, les pages les unes après les autres. Puis il nous dit d'attendre et part avec nos passeports. Pendant ce temps aux autres guichets ça avance normalement, mais ce sont des chauffeurs locaux. Nous sommes les seuls touristes. Bon Finalement, au bout d'une heure on peut repartir. On pense qu'il attendait qu'on s'énerve, et il nous aurait demandé un bakchich.
On trouve aussitôt un bus pour Ocotal la ville la plus proche. Le paysage est agréable, avec des plantations d'arbres à fleurs rouges orange. Tient, un clown monte dans le bus pour nous raconter des histoires drôles qu'on ne comprend pas évidemment. On en avait déjà vu un au Salvador.
Après une heure d'attente, nous montons dans notre quatrième bus de la journée pour arriver à Somoto. C'est une petite ville sympa. Les rues sont larges et propres, c'est un plaisir après la crasse du Honduras et du Salvador.